L’agriculture biologique se définit aujourd’hui par l’exclusion de tout produit de synthèse, soit un retour aux méthodes d’avant la révolution industrielle, et notamment la fertilisation des sols via le compost par opposition aux engrais azotés de synthèse (développés suite aux travaux des professeurs Liebig puis Haber). Malheureusement, la vigne doit sans cesse lutter contre de nouvelles maladies invasives : Phylloxera, Mildiou, Oïdium, Flavescence dorée, Xylella fastidiosa (toutes les cinq d’origine américaines), Scarabée et Drosophile japonaise, Cicadelle africaine, etc.
En viticulture biologique, les deux principaux traitements phytosanitaires sont le cuivre (contre le mildiou) et le soufre (contre l’oïdium). Malheureusement ces deux traitements imparfaits ne répondent pas à toutes les problématiques. Depuis 1991, et la rencontre de Pierrette et Marc avec Alex Podolinsky, nous pratiquons la Biodynamie, théorisée en 1924 par Steiner, puis développée par Pfeiffer, Kolisko, Thun, Podolinsky, etc. qui consiste en l’utilisation de préparâts biodynamiques (500/550P, 501, MT, etc.) issues de matières végétales (prêle…), animales (bouse…), ou minérales (quartz…), complémentaires des traitements phytosanitaires et de la fertilisation biologique.